Le jeu du faux lion

Mardi 25 juin

Au Sénégal, tout le monde connaît la légende du faux lion. Aujourd'hui, l'homme félin sait encore se faire craindre, mais peut aussi se laisser séduire. Un jeu haut en couleurs!
http://www.au-senegal.com/le-simb-faux-lion-du-senegal,060.html?lang=fr

Un jeune Belge face au terrible lion, dans l'enceinte du CEM  de Rufisque

Le faux lion sous le charme d'une femme intrépide
Et si nous imaginions l'histoire d'une personne ayant profondément changé à la suite d'une rencontre, d'une expérience... : sa vie avant, et après... Qui pourrait la raconter?

Les manguiers bienveillants

Dimanche 16 juin

Les manguiers, un peu jaloux de l'intérêt porté aux baobobs, se montrent à nous dans toute leur bienveillance. Ils prêtent volontiers leur ombre à ceux qui recherchent un peu de fraîcheur. Ce sont apparemment les arbres préférés des jeunes Belges et Sénégalais, qui aiment s'y retrouver pour refaire le monde ensemble.

Les manguiers du CEM de Keur Moussa, près des drapeaux belge et sénégalais
Sous les manguiers, les jeunes des deux pays discutant entre eux
Quel serait l'arbre préféré des jeunes? Quels renseignements pourraient-ils récolter à son sujet? Sauraient-ils expliquer leur choix?

La légende du "Herbakker"

Lundi 3 juin

L’univers africain est peuplé de contes et légendes. Au Sénégal, les contes d’Amadou Koumba, rapportés par Birago Diop, font le bonheur de tous ceux qui les entendent.

La ville d’Eeklo, quant à elle, est associée à une légende bien curieuse, celle du boulanger « recuiseur » - « herbakker » en néerlandais. Selon cette légende datant du Moyen-Age, les personnes mécontentes de la tête que le bon Dieu leur avait donnée pouvaient demander au « recuiseur » de la remodeler. Celui-ci leur coupait alors la tête, l’enduisait d’une préparation dont lui seul avait le secret, puis la passait allègrement au four. Entre-temps, il leur mettait un chou vert à la place de la tête. Après la cuisson, les patients étaient heureux de récupérer une tête toute neuve. Ils se vantaient partout d’être les plus beaux et les plus intelligents ! Hélas, si une tête avait été mal refaite, son malheureux propriétaire était condamné, pour le restant de ses jours, à vivre en tête brûlée, en demeuré ou en raté. Mieux vaut donc garder la tête sur les épaules, car ni la vanité ni le dépit ne nous rendent meilleurs.

En conclusion, cette dédicace de Birago Diop à ses filles Nenou et Dédée , « pour qu’elles apprennent et n’oublient pas que l’arbre ne s’élève qu’en enfonçant ses racines dans la Terre nourricière » (Birago Diop, Les Contes d’Amadou Koumba. Paris, Présence Africaine, [1978], p. 7).

La statue du "Herbakker", au centre de la ville d'Eeklo
Face au "Herbakker", le beffroi, symbole des libertés communales
L'oeuvre a été conçue par Leo De Buysere, artiste contemporain